PROFILS DE JEUNES AU TRAVAIL

Protéger les parcs et les berges : coup de projecteur sur les emplois verts d’APLA Canada

04 janvier 2020

Calli debout dans une forêt tenant un bois d'orignal

Calli Burke tenant un panache d’orignal qu’elle a trouvé en patrouillant un sentier forestier dans le parc provincial Pigeon River.

Par Calli Burke

J’ai toujours voulu travailler en application des lois environnementales, en pleine nature, et j’ai eu la chance de le faire en compagnie d’agents de conservation et de policiers l’été dernier.   

J’ai eu un emploi vert à la société de protection de la nature Kawartha, à Lindsay, en Ontario, environ 120 kilomètres au nord-est de Toronto. La société de protection de la nature Kawartha est responsable de cinq grands secteurs de conservation – des zones protégées pour la gestion des ressources en eau en plus d’offrir des programmes d’activités récréatives et éducatives pour les familles et les jeunes.

Dans un de ces secteurs, la Forêt de conservation Durham Est, il y avait un sérieux problème d’intrusion, car beaucoup de gens circulaient en « quatre-roues » dans des zones interdites aux véhicules. En collaboration avec les services policiers de la région de Durham, nous avons installé des caméras de surveillance en forêt, ce qui a permis de capter les numéros de plaques d’immatriculation des véhicules et ensuite de donner des contraventions.

Je travaille depuis plusieurs années déjà dans des emplois liés à la sécurité publique, et j’espère un jour mériter un poste de gardienne de parc ou d’agent de conservation.

Au cours de l’été, j’ai aussi eu l’occasion d’accompagner les agents de conservation dans la recherche de constructions illégales le long des lacs et des cours d’eau. Dans la région de Kawartha comme ailleurs, la protection des berges est essentielle à la santé écologique des lacs et des rivières.

La gestion des berges est très importante à bien des points de vue, y compris pour la protection de la qualité de l’eau. Par exemple, si les gens construisent trop près du bord de l’eau ou s’ils éliminent les plantes indigènes, cela peut causer l’érosion des berges ou la sédimentation du lac ou de la rivière, ce qui peut ensuite avoir des effets très négatifs sur les aires de reproduction des poissons.

Dans mon emploi vert, j’ai aussi eu d’autres tâches qui n’étaient pas liées à l’application de la loi. J’ai accompagné des biologistes pour une étude scientifique sur les populations de poissons. Cela m’a permis d’utiliser des connaissances que j’avais apprises au collège Fleming dans le Programme des techniques et des technologies de la faune. Cela m’a aussi permis de confirmer que j’adore travailler dans la nature.

L’été dernier, j’ai appris une autre leçon très importante. Pour profiter au maximum d’un emploi vert, il ne faut pas se gêner, il faut offrir de travailler avec tout le monde. Mes superbes expériences avec les agents de conservation et les biologistes, je les ai eues parce que je l’ai demandé et j’ai offert d’aider. Il faut aussi poser des questions et parfois offrir des suggestions. C’est un excellent moyen de faire connaissance et d’apprendre de l’expérience de nos collègues.

Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve, mais j’ai maintenant une idée beaucoup plus claire de ce que je veux faire. Il y a beaucoup de parcs et de forêts au Canada. Je vois qu’il y a beaucoup de possibilités, et je me vois faire carrière dans un emploi vert, en pleine nature.

Le programme des emplois verts d’APLA Canada est soutenu en grande partie par les solides réseaux d’employeurs du Conseil canadien des parcs et de la société Sustainable Forestry Initiative.

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