PROFILS DE JEUNES AU TRAVAIL

Planter des arbres et aider l’Ontario à lutter contre les espèces envahissantes

08 décembre 2020

 

Moira Ijzerman, technicienne en irrigation chez Baker Forestry Services, en train de régler le système d’irrigation dans une serre-tunnel, où elle cultivait des mélèzes.

Moira Ijzerman, technicienne en irrigation chez Baker Forestry Services, en train de régler le système d’irrigation dans une serre-tunnel, où elle cultivait des mélèzes.

Par Moira Ijzerman

L’entreprise Baker Forestry Services cultive quelques centaines d’espèces d’arbres et d’arbustes qui ont une chose importante en commun — ce sont toutes des espèces indigènes en Ontario. Selon le gouvernement de l’Ontario, il y a environ 1 200 espèces de plantes exotiques dans la province. Ces plantes ont été introduites par l’homme en dehors de leur aire de répartition naturelle.

Je faisais partie d’une équipe de Baker Forestry Services qui aidait à cultiver des arbres et des arbustes indigènes afin de permettre à des propriétaires fonciers de soutenir des forêts et des paysages sains et diversifiés. Des organismes de conservation comme Forests Ontario, la Fédération canadienne de la faune et LEAF (Local Enhancement and Appreciation of Forests) étaient de nos clients.

Les espèces envahissantes constituent une réelle menace

Les espèces envahissantes peuvent nuire à la régénération forestière en faisant concurrence aux semis d’arbres indigènes, menacer les espèces en péril, diminuer les récoltes de l’industrie forestière et amoindrir les valeurs récréatives et esthétiques. Elles peuvent aussi être coûteuses à contrôler. La Ville de Toronto s’attend à dépenser plus de 70 millions de dollars pour gérer la propagation de l’agrile du frêne.

S’assurer du bon fonctionnement du système d’irrigation chez Baker n’était pas une mince tâche. Je devais vérifier les robinets et les conduits et noter la consommation d’eau. Mes rondes matinales — dès le lever du soleil — comprenaient une tournée de deux kilomètres autour de la pépinière, située à l’ouest de Brampton, en Ontario.

Du travail pratique en plein air

J’adore les arbres et le plein air, alors planter et cultiver des arbres était pour moi un emploi de rêve. Mes quatre ans de travail durant le printemps et l’été chez Baker Forestry Services, entre les dernières chutes de neige et les premières chutes de feuilles, m’ont permis de réellement apprécier les saisons. La nature concrète de mon emploi était aussi un gros avantage. J’en ai passé du temps à apprendre comment faire fonctionner et réparer des tracteurs, des VTT et des génératrices!

Mon travail m’a aussi aidée à mettre en pratique quelques-unes des choses que j’ai apprises en faisant mon baccalauréat en sciences de l’environnement. Par exemple, je connaissais la théorie de l’écologie forestière, mais maintenant, grâce à mon emploi, je peux aussi identifier les espèces d’arbres. La possibilité de faire du travail de terrain lors de mes études à l’Université de Guelph m’a aidé à m’adapter au travail à la pépinière Baker.

Rassembler les études et le travail

J’étais heureuse de cette synergie entre mes études et mon emploi, car les deux me rappelaient la souplesse du programme auquel je m’étais inscrite. Les sciences de l’environnement peuvent réellement faire découvrir l’éventail des possibilités d’emploi vert qui existent.

Mes études m’ont fait connaître l’agroforesterie en classe et lors d’un séjour sur le terrain au Ghana, en Afrique de l’Ouest. À la base, l’agroforesterie consiste à faire pousser des arbres parmi des cultures mixtes et à élever des animaux au même endroit. Mon travail à la pépinière m’a donné un aperçu pratique de l’aspect sylvicole de l’agroforesterie. L’idée de faire des études supérieures en agroforesterie me séduit parce que celle-ci rassemble l’écologie forestière et l’agriculture écologiquement soutenable.

Peu importe ce que je déciderai de faire, j’aimerais avoir un impact durable sur la Terre en faisant la promotion des meilleures pratiques. Je considère mon emploi vert chez Baker Forestry Services comme une formidable rampe de lancement pour mes rêves.

Le Programme des emplois verts d’APLA Canada est soutenu en grande partie par notre réseau d’employeurs au Conseil canadien des parcs et Sustainable Forestry Initiative (SFI). Jetez un coup d’œil au Programme de mentorat en foresterie et en conservation pour les jeunes d’APLA Canada et au Sommet virtuel des emplois verts d’APLA Canada. APLA Canada est une initiative de SFI.

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