PROFILS DE JEUNES AU TRAVAIL

Pleins feux sur les emplois verts d’APLA Canada : Logan MacDonald, stagiaire en accessibilité, Parcs provinciaux de la Nouvelle-Écosse

08 octobre 2019

Logan MacDonald dans le parc provincial Five Islands, en bordure de la baie de Fundy, un des parcs de la Nouvelle-Écosse dont il a vérifié l’accessibilité.

Pour bien des Canadiens, faire une promenade en forêt peut sembler être la chose la plus naturelle au monde, mais pour les plus de 6 millions de Canadiens handicapés, l’expérience du plein air peut ne pas être aussi facile.

L’accès à quelques-uns des plus beaux endroits de la Nouvelle-Écosse pourrait bientôt être amélioré grâce aux vérifications de l’accessibilité que Logan MacDonald a faites pour le ministère des Terres et Forêts de la province.

« C’était formidable de voyager dans toute la province, cet été, pour travailler à un projet qui améliorera la vie des gens, dit Logan, dont l’emploi d’été était financé en partie par le Programme des emplois verts d’APLA Canada ».

Le travail de Logan aidera la Nouvelle-Écosse à respecter son engagement à améliorer l’accessibilité de ses parcs, terrains de camping et sites de pêche sportive pour les personnes handicapées d’ici 2021. La province s’est aussi engagée à offrir un accès sans obstacle à au moins une plage provinciale dans chaque région. En fait, les plans de travail pour 2020 intègrent déjà en partie le travail de Logan.

La demande d’espaces extérieurs conçus en tenant compte de l’accessibilité croît sans cesse. Plusieurs ministères provinciaux responsables des parcs se sont engagés à y répondre, et une nouvelle loi fédérale sur l’accessibilité influence les programmes et services de Parcs Canada. 

Logan affirme que le travail de la Nouvelle-Écosse sur l’accessibilité était guidé par les normes de conception de la Fondation Rick Hansen, qui est à la tête d’un mouvement mondial pour faire tomber les obstacles et libérer le potentiel des personnes handicapées. Les normes de conception qui guidaient le travail de Logan étaient notamment les suivantes :

  • des sentiers d’une largeur libre d’au moins 1,5 m et idéalement de 2 m pour permettre à deux personnes en fauteuil roulant de se croiser
  • des sièges abrités à intervalles réguliers, avec et sans accoudoirs
  • des sentiers de niveau ou peu inclinés en l’absence de rampe
  • une signalisation claire avec des lettres en relief, du Braille et des symboles

En poste à Truro, dans le centre de la Nouvelle-Écosse, Logan et sa camarade stagiaire Kristen Bartmann ont vérifié 20 terrains de camping et 21 bureaux de l’administration des parcs. Après avoir compilé les données, ils ont produit trois rapports et ont présenté aux gestionnaires et aux cadres supérieurs du Ministère un exposé qui, selon les dires de Logan, a été « bien accueilli ».

« La présentation de l’exposé et la rédaction des rapports ont été d’excellents moyens pour appliquer la résolution de problèmes et la pensée critique à la réalité. Mon emploi d’été m’a aidé à mieux comprendre la façon d’aborder les projets de conception. Cela m’aidera dans mes études en génie, poursuit Logan ».

Logan est un étudiant de troisième année en génie civil à l’Université du Nouveau-Brunswick, à Fredericton. Il met à profit l’expérience qu’il a acquise cet été dans un cours portant sur la conception accessible et qui fait travailler les étudiants à améliorer l’accessibilité dans un édifice du campus.

D’une certaine façon, Logan conçoit un avenir qui nous aidera tous à profiter davantage de la vie. Des parents avec des poussettes aux randonneurs âgés qui peuvent avoir besoin d’une rampe ou d’une passerelle pour traverser un certain terrain, la conception accessible nous aide tous à nous déplacer et à profiter au maximum de la vie.

« L’accessibilité est une bonne chose pour nous tous et elle améliore la qualité de vie de tout le monde, affirme Logan ».

L’emploi de vert de Logan auprès du ministère des Terres et Forêts de la Nouvelle-Écosse, comme tous les autres emplois qui sont financés par le biais du Programme des emplois verts d’Apprendre par les arbres Canada (APLA Canada), était soutenu en grande partie par les solides réseaux d’employeurs du Conseil canadien des parcs et de SFI.

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