L’appel de l’Arctique – Pleins feux sur une jeune participante au programme Emplois verts d’APLA Canada07 novembre 2019« Je me sentais comme si l’univers me parlait », rigole Danielle Ince. Une jeune participante au programme Emplois verts et qui travaille comme attaché de recherche sur le béluga au zoo du parc Assiniboine à Churchill, au Manitoba. Il ne fait aucun doute qu’elle est folle de joie d’effectuer des recherches sur l’un des mammifères les plus emblématiques du Canada, le béluga. « J’ai toujours aimé les animaux et, lorsque je cherchais un programme de maîtrise, je savais que je voulais me concentrer sur cela. Lorsque j’ai trouvé ce programme, j’ai eu l’impression que l’univers me parlait. » Danielle remercie également sa mère qui lui a montré la voie à suivre. « J’ai eu la chance de grandir dans les Caraïbes », se souvient-elle. « Ma mère avait un lien étroit avec la nature et a fait croître en moi cette curiosité et cet amour de la nature dès mon jeune âge. Elle m’a appris à camper. Elle m’a appris mon premier nom scientifique et ce qu’il signifiait. En vieillissant, j’ai remarqué que les écosystèmes et les espèces que j’aimais tant commençaient à se dégrader et à être en péril. » C’est ce catalyseur qui a conduit Danielle à poursuivre des études en sciences de la vie, avec une spécialisation en biologie marine. Après avoir été admise au programme de maîtrise en gestion des ressources naturelles de l’Université du Manitoba, Danielle devait trouver un stage d’été qui lui permettrait de vivre sa passion pour la recherche et la vie sauvage. Une fois de plus, elle a eu l’impression que les étoiles se sont alignées quand elle a découvert les possibilités de recherche offertes par les postes financés par APLA Canada avec le zoo du parc Assiniboine, l’un des nombreux employeurs qui offrent des emplois au sein des réseaux du Conseil canadien des parcs et de l’Initiative de foresterie durable (SFI). « Le parc Assiniboine est bien plus qu’un zoo : il propose de nombreuses activités de conservation. En réalité, il n’y a pas de bélugas au zoo. Les recherches que nous menons ont pour but d’aider les animaux sauvages », explique-t-elle. Danielle effectuera plusieurs voyages d’expédition de quatre semaines à Churchill, au Manitoba. Dans le cadre de son travail, elle contribuera à la collecte de données sur les bélugas, de façon non invasive, car ils ne sont pas étiquetés. Les scientifiques utilisent plutôt des caméras situées au fond de bateaux de type zodiaque pour enregistrer des images, qui sont ensuite téléchargées sur Zooniverse.org. Ce projet fait partie du projet Citizen Scientist, dans le cadre duquel des personnes du monde entier aident les chercheurs à trier des milliers d’images. « C’est un projet fantastique et gigantesque auquel je suis si heureuse de participer, dit-elle. Les gens nous aident en classant les bélugas et en identifient des caractéristiques telles que leur âge ou leur sexe. » « Nous en savons si peu sur les bélugas, y compris ceux de Churchill. Plus nous en savons sur un animal, plus nos efforts de gestion et de conservation sont efficaces, explique-t-elle. « Dans le contexte des changements climatiques, nous savons que le système arctique est en train de changer et nous devons savoir comment les bélugas vont être affectés par les changements de température et d’écosystème. » Danielle encourage les autres jeunes à envisager une carrière dans le domaine de la gestion des écosystèmes et de la faune et elle donne un conseil aux jeunes qui ne viennent peut-être pas d’un milieu éducatif formel, mais qui s’intéressent à ce domaine. « Cela peut être intimidant! Mais il suffit de commencer. Commencez par suivre un cours de biologie. Commencez par faire du bénévolat. Il y a tellement d’occasions de vous engager. » La passion de Danielle pour la recherche et la gestion de la faune lui fait littéralement voir du pays et lui permet de contribuer à des travaux importants dans l’Arctique canadien. Où ses efforts la mèneront-ils ensuite? |
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