Les meilleurs mentorats vont dans les deux sens11 août 2021
Terron James (à gauche), technicienne en sylviculture, Greenmantle Forest Inc., et Pascale Ouellette (à droit), coordonnatrice des activités de liaison, Conseil des espèces envahissantes du Nouveau-Brunswick, pendant l’un de leurs appels Zoom périodiques. Questions et réponses avec la mentorée Terron James et la mentore Pascale Ouellette du Programme des emplois verts d’APLA CanadaLe Programme de mentorat vert d’APLA Canada met les jeunes (âgés de 18 à 30 ans) en contact direct avec des professionnels du secteur forestier et de la conservation. Ce programme utilise une plateforme de pointe de l’industrie qui est dotée d’un algorithme qui met en relation les personnes en fonction de leur personnalité, de leur style d’apprentissage, de leurs objectifs, de leur lieu de résidence, de leurs intérêts et de leurs compétences. Ensemble, nos mentors et nos mentorés travaillent à l’atteinte d’objectifs qui les mettent au défi et les aident à se perfectionner grâce au partage de perspectives en constante évolution. Nous favorisons leurs relations en leur fournissant des conseils en matière de communication, de réseautage et de résolution de problèmes. Nous nous sommes entretenus avec Terron James après qu’elle ait gagné un tirage au sort pour avoir répondu au sondage sur le mentorat d’APLA Canada. L’une des premières choses qu’elle nous a dites, c’est que nous devions parler à sa formidable mentore, Pascale. Nous les avons donc réunies pour cette séance de questions-réponses. Q : Vous avez toutes deux présenté la relation mentorée-mentore comme une voie à double sens. Pouvez-vous nous donner un aperçu de ce que vous avez appris l’une de l’autre? T.J. : Pascale n’a que quatre ans de plus que moi, nous avons donc beaucoup de choses en commun. Elle m’a montré que l’on peut accomplir beaucoup de choses dans la vingtaine. Pascale croit beaucoup à la communication claire. J’avais du mal à comprendre un nouveau protocole au travail. Pascale m’a conseillée de ne pas tenter de résoudre les problèmes par courriel. Elle m’a conseillée de prendre le téléphone et d’organiser une réunion, ce qui s’est avéré être la meilleure façon de résoudre les choses. P.O. : Il n’y a pas si longtemps, j’étais à la place de Terron, faisant la transition entre l’école et la carrière. Parce qu’elle vient juste de commencer, Terron envisage l’orientation qu’elle veut donner à sa carrière de manière planifiée et organisée. Ce la m’a rappelé de ne pas me laisser submerger par mes tâches quotidiennes. Je me suis rappelée que nous devrions tous avoir un plan de carrière à moyen et à long terme pour nous aider à décider si nous devons demeurer à un emploi ou en choisir un autre. Q: Terron, la vie professionnelle peut être difficile et stressante par moments. Comment Pascale vous a-t-elle aidée à maintenir votre perspective? T.J. : Pascale a été mise à pied lorsque le programme qu’elle dirigeait pour Parcs Nouveau-Brunswick a cessé d’être financé. Je savais qu’elle retomberait sur ses pieds, ce qu’elle a fait dans son nouveau rôle au sein du Conseil des espèces envahissantes du Nouveau-Brunswick. Mais j’ai pu directement observer comment Pascale est restée concentrée sur son cheminement de carrière et sur la recherche d’un poste comportant un volet éducatif. Je me souviendrai toujours de sa confiance et de sa positivité, et je vais essayer de m’en inspirer lorsque je ferai face aux inévitables défis de la vie professionnelle. Q : Pascale, pouvez-vous penser à un conseil que vous avez partagé avec Terron et qui s’applique à presque tous ceux qui commencent leur carrière? P.O. : Recherchez des mentors partout où vous pouvez en trouver. Le programme APLA Canada est un excellent exemple de programme offrant du mentorat formel. Mais il y a des gens qui peuvent aider votre carrière de manière informelle. Je consulte encore l’un de mes mentors qui travaillait dans une ONG il y a plus de deux ans. Le fait de rester en contact avec elle m’a aidée à décrocher des entrevues et m’a donné la confiance nécessaire pour poursuivre mes objectifs de carrière. Q : Quelle est l’importance de prévoir des contacts périodiques entre mentore et mentorée? Ou préférez-vous plutôt vous contacter plus librement? T.J. : Nous prévoyons une conversation par téléphone ou par Zoom toutes les deux semaines et nous nous contactons également entre deux appels si quelque chose ne va pas. Je pense vraiment que les contacts périodiques sont essentiels si vous voulez vraiment tirer le meilleur parti de votre relation. Q : Selon vous, quel rôle le Programme de mentorat d’APLA Canada peut-il jouer dans la vie des jeunes? P.O. : J’aurais aimé que ce programme existe lorsque j’ai débuté il y a quelques années. C’est un excellent moyen d’établir une relation et d’obtenir de vraies opinions et perspectives. De plus, l’outil de mise en relation est si efficace que Terron et moi avions l’impression d’être déjà de vieilles amies lorsque nous nous sommes rencontrées. T.J. : Ce programme est très utile. J’encourage également les jeunes à consulter la section Emplois verts du site Web d’APLA Canada. Il y a tellement d’informations que je me sens presque coupable de ne pas l’utiliser davantage. Le Programme des emplois verts d’APLA Canada est soutenu en grande partie par nos réseaux d’employeurs au Conseil canadien des parcs et à Sustainable Forestry Initiative (SFI). Vous pouvez également consulter le Programme de mentorat vert d’APLA Canada et le Programme des emplois verts d’APLA Canada. APLA Canada est une initiative de SFI. |
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