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« Cela a changé ma vie » – Un programme de mentorat aide les jeunes à trouver leur voie vers une carrière verte.

27 octobre 2020

Catherine Langille n’avait pas établi de projets d’avenir définitifs, mais après avoir travaillé quelques années en tant que jeune des emplois verts d’Apprendre par les arbres Canada (APLA Canada) au sein du programme OYEP, elle savait qu’elle voulait occuper un emploi vert.

Mark Kmill, qui supervise la division Est du programme OYEP, a encouragé cette résidente de Thunder Bay à postuler au nouveau programme de mentorat d’APLA Canada.

En plus d’avoir été une jeune des emplois verts, Catherine a déjà assisté à des webinaires d’APLA Canada et a reçu une bourse d’APLA Canada pour participer à la conférence du Conseil canadien des parcs. Cette membre de la Première Nation de Seine River a donc sauté sur l’occasion de participer à d’autres programmes d’APLA Canada. 

Elle a été jumelée à Étienne Vézina, le responsable de la foresterie et de la certification de PF Résolu. Catherine explique que son mentor l’a sensibilisée aux possibilités qui l’attendaient dans le secteur de la forêt et de la conservation.

« Je suis très heureuse d’y participer. Les connaissances que j’ai acquises me serviront toute ma vie, tout comme le lien avec mon mentor », explique-t-elle.

Étienne supervise la gestion des forêts et la chaîne de traçabilité à Résolu, ce qui comprend la certification – 100 % des forêts gérées par Résolu détiennent la certification SFI (Sustainable Forestry Initiative). Les entreprises qui détiennent la certification SFI s’engagent à adopter des pratiques forestières responsables, à protéger la qualité de l’eau, la biodiversité, les habitats fauniques et les espèces en péril.

Étienne explique qu’il a toujours voulu travailler à l’extérieur, ou du moins occuper un emploi de bureau qui lui permettrait aussi de travailler à l’extérieur.

« Lorsque j’étais un jeune garçon, je travaillais toujours à l’extérieur sur les terres de mon oncle et ce genre de choses », ajoute-t-il.

Les questions posées par Catherine pendant leurs séances lui ont rappelé certaines de ses expériences et ont contribué à éclairer certaines de ses propres réflexions. Il affirme qu’elle est devenue une source de motivation pour lui, même après leurs conversations.

« Les deux parties en tirent des avantages. Je pense que les personnes ayant moins d’expérience cherchent à être initiées au secteur forestier en général, et cela vous amène à avoir des réflexions que nous n’avez habituellement pas au jour le jour », dit-il. Le programme peut aussi amener de nouvelles personnes dans le secteur forestier, ce qui constitue un autre avantage.

Bien que les mentors guident leurs mentorés, ce sont les mentorés qui dirigent la relation de mentorat. Les mentorés se fixent des objectifs et précisent les thèmes de chaque rencontre. Ils s’engagent dans une réflexion personnelle, cherchent à améliorer des compétences et habitudes précises, et ils s’informent sur les parcours de carrière écologiques.

« On peut avoir une idée générale de ce que l’on veut faire, mais on peut ne pas connaître toutes les possibilités qui s’offrent à nous », affirme Catherine.

La jeune femme de 21 ans étudie actuellement les sciences de l’environnement et des ressources naturelles au Collège Fleming. Elle utilisera ensuite ses acquis pour entreprendre des études en conservation de la biologie. Puis, en troisième année, elle espère être transférée à l’Université de Trent en conservation de la biologie.

Catherine explique que l’environnement est la principale raison pour laquelle elle cherche un emploi vert en tant que chercheuse.

« Je veux vraiment être une de ces personnes qui changent les choses quand je serai plus âgée et quand j’aurai les connaissances pour le faire, dit-elle. Et cela fait aussi partie de qui je suis. Étant autochtone, il est naturel pour moi de vivre dans la brousse, de faire du canoë et d’examiner mon environnement pour déterminer l’environnement le plus sûr. »

Elle dit que le mentorat n’était pas vraiment du travail, que c’était plutôt amusant. C’était quelque chose qu’elle et Étienne faisaient en dehors des heures de travail, quand ils avaient du temps libre.

« Cela a changé ma vie, et je suis heureuse que nous ayons établi un lien qui durera toute notre vie. Il m’a donné la confiance nécessaire pour faire les choses que je ne pensais pas pouvoir faire. »

Selon Étienne, la meilleure partie de l’expérience a été de voir Catherine évoluer au cours des six mois de mentorat.

« Même un petit pas en avant est une grande réussite pour le mentor; quelle joie de voir le mentoré se diriger vers son objectif et ce dont nous avons discuté », affirme-t-il.

Le programme de mentorat vert d’APLA Canada met en relation les jeunes de 18 à 30 ans avec les professionnels des emplois verts. Le programme de mentorat de six mois comprend des rencontres (en personne ou virtuelles) de deux ou trois heures par mois.

APLA Canada lancera la deuxième cohorte de mentorat en janvier 2021. Les jeunes de 18 à 30 ans qui souhaitent élargir leurs connaissances, leurs objectifs et leur réseau d’emplois verts peuvent poser leur candidature pour devenir mentorés. Les professionnels de la forêt et de la conservation qui veulent inspirer la prochaine génération de dirigeants, recruter des employés et acquérir de nouvelles perspectives peuvent postuler pour devenir mentors.

Renseignez-vous sur notre programme de mentorat!

Des versions adaptées de cet article figurent également dans The Working Forest, Canadian Forest Industries, Alternatives Journal, et forestindustry.com.

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