Entretenir le bassin hydrographique Lower Trent, pour l’amour de la nature15 août 2018Mira Williamson Lieu : Trenton (Ontario) La Ville de Trenton en Ontario, tout près du comté de Prince Edward, compte plus de 1500 hectares d’espaces verts, ainsi que 2070 kilomètres carrés de bassins hydrographiques gérés par Lower Trent Conservation (Société de conservation Lower Trent ou LTC). L’un des 36 offices de protection de la nature de l’Ontario, LTC est un organisme sans but lucratif qui a pour mandat de préserver les magnifiques terres entourant la rivière Trent. L’objectif principal de LTC est d’offrir un bassin hydrographique sain et varié au plan environnemental dont les résidents et les visiteurs peuvent profiter pleinement. Le public peut jouir de 17 sites entretenus gratuitement par LTC, incluant dix aires de conservation désignées, grâce aux efforts en partie déployés par le personnel de conservation des ressources naturelles. «?Cet emploi nous offre un juste milieu entre le travail de bureau et les expériences en plein air?», a mentionné David Beamer, gestionnaire de la conservation des ressources naturelles. M. Beamer travaille avec deux étudiants embauchés dans le cadre du programme Emplois verts du Projet éducation forestière Canada, afin d’aménager et entretenir ces espaces verts. C’est le troisième été au LTC pour Joey Boretski, étudiant en technologie environnementale au Collège loyaliste qui souhaite faire carrière dans le domaine de la conservation. Il aimerait effectuer des contrôles de qualité des cours d’eau et l’analyse des espèces aquatiques lorsqu’il sera diplômé. «?La conservation m’a toujours intéressé?», mentionne Joey Boretski. «?Enfant, j’ai passé beaucoup de temps à l’extérieur à explorer la nature, et j’ai toujours souhaité redonner à la nature tout en lui permettant de conserver sa beauté.?» Rachel Hoekstra, la deuxième étudiante du programme Emplois verts, entamera sa troisième année en technologie vétérinaire au Collège St-Lawrence cet automne. Elle espère ensuite étudier à l’Université Guelph en biologie et conservation de la faune, afin de poursuivre sa carrière en recherche sur les ressources fauniques. Il s’agit de sa première expérience au sein d’une société de conservation, et elle a déjà beaucoup appris au sujet l’importance du travail qu’ils effectuent. «?La plupart des gens n’ont aucune idée de l’ampleur des vérifications de qualité de l’eau que nous effectuons?», a déclaré Rachel Hoekstra. «?De mon côté, je ne savais pas que nous devions faire l’inventaire de tous les différents organismes que nous trouvons sur le terrain et dans le système aquatique.?» Les étudiants passent leurs journées à l’extérieur et effectuent des travaux de désherbage, tondent l’herbe, nettoient des sentiers, peinturent des clôtures et plus encore. Ils participent également à d’autres projets intéressants comme le Garden for Nature (Jardin nature), des zones de plantations d’arbres, arbustes et fleurs sauvages indigènes qui aident les populations locales de papillons et d’animaux à s’épanouir.
Leur travail consiste à améliorer, protéger et rétablir les propriétés de LTC, ce qu’ils font avec beaucoup de sérieux, tout en profitant de la nature. Les trois employés sont unis par un objectif commun, soit de contribuer concrètement à la conservation du milieu naturel. Ils ont également exprimé leur frustration face aux gens qui ne respectent pas les parcs et qui ne saisissaient pas l’importance de préserver l’intégrité et la diversité écologique. «?Il est très difficile de gérer le vandalisme, les déchets et les comportements des gens qui ne respectent pas la nature, ce qui est tout le contraire ce que nous essayons de faire?», affirme Beamer. «?Il y a encore une marge trop grande entre ceux qui savent apprécier, comprendre et respecter la nature, et ceux qui ne la considèrent pas comme étant une priorité.?» Même si le travail n’est pas toujours très glamour, Boretski et Hoekstra gardent le sourire, quelle que soit la tâche. Ils se taquinent sans arrêt et se sentent choyés de pouvoir passer leurs journées à l’extérieur dans les parcs. Il n’est pas toujours facile d’entretenir les propriétés de LTC, mais les deux étudiants sont valorisés par leur emploi puisqu’ils sentent qu’ils font une différence pour la nature et que les gens l’apprécient. «?La plupart des gens ne savent pas à quel point nous travaillons fort pour entretenir les parcs et nous assurer que les bassins hydrographiques et l’eau potable soient salubres?», a affirmé Boretski. «?La tâche que je préfère est de m’occuper des sentiers, les entretenir et de m’assurer que les chemins qui traversent la forêt soient beaux et sécuritaires pour la marche.?» Pour les deux étudiants, le fait d’avoir passé du temps de qualité à l’extérieur plus jeunes s’est traduit en désir de préserver la nature. «?J’aimerais remercier mon père qui m’a introduit à la nature en m’apportant en camping et en voyage de canot, m’apprenant ainsi à apprécier les ressources naturelles ainsi que l’environnement?», a dit Rachel Hoekstra. «?Je crois que j’aimerais vraiment poursuivre dans cette direction pour ma future carrière.?» Joey Boretski, pour sa part, croit qu’un plus grand nombre de jeunes s’intéresserait aux carrières en conservation s’ils passaient plus de temps à l’extérieur, comme il l’a fait plus jeune. Après avoir passé la matinée à discuter avec le personnel de conservation des terres, je suis convaincu que l’espace de travail extérieur est le plus grand atout de ce type de travail. Est-ce qu’une carrière dans le domaine de la conservation vous interpelle? David Beamer a un dernier conseil pour ceux qui souhaiteraient s’aventurer dans cette voie : «?Faites du bénévolat?», dit-il. «?Vous allez acquérir de l’expérience et des connaissances en étudiant, mais vous devez également obtenir de l’expérience terrain.?» Visitez http://www.ltc.on.ca/ afin d’en apprendre davantage au sujet de la société de conservation Lower Trent. |
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