Nouvelles

Mon expérience à la COP25 – la plus importante conférence mondiale sur le changement climatique

20 décembre 2019

Par Maria Chiarella, Coordonnatrice du réseau jeunesse

Maria standing behind a signed saying Canada

COP25’s multilateral negotiation hall.

En début décembre, j’ai assisté à la COP25, la plus importante conférence mondiale sur le changement climatique, à Madrid, en Espagne. Plus de 30 000 personnes des quatre coins de la planète ont participé à la conférence, y compris des groupes autochtones, des jeunes activistes (oui, Greta y était), des gens d’affaires et des chefs d’État. Lors de la conférence, dont le programme s’étalait sur deux semaines, les participants ont discuté des océans, du tourisme durable, des systèmes alimentaires et de santé publique, et beaucoup plus. J’ai assisté à des séances de négociation, à des tables rondes de haut niveau, des expositions et d’autres événements qui m’ont permis de voir de mes propres yeux des discussions au sujet des plus importants enjeux climatiques de l’heure.

J’ai porté une attention particulière aux positions prises par les négociateurs canadiens au sujet d’enjeux primordiaux, notamment l’article 6 de l’Accord de Paris, qui traite du marché mondial du carbone. Ces négociations sont très compliquées, car chaque pays cherche à accomplir ses propres objectifs, qui sont fondés sur des considérations économiques et politiques internes.

Un badge montrant la photo de Maria, son nom et son niveau d'accès

Parce que j’avais déjà travaillé pour le Programme des Nations Unies pour le développement, j’ai obtenu un laissez-passer spécial qui me permettait d’assister aux séances d’information et de négociation de la délégation canadienne. Le laissez-passer jaune, remis aux observateurs, accorde un accès plus limité.

Des solutions naturelles en réponse au changement climatique

Tout au long du congrès, j’ai remarqué une augmentation de l’intérêt envers les solutions basées sur la nature en réponse aux enjeux du changement climatique. Plusieurs chefs d’État ont indiqué qu’ils font un usage grandissant des forêts pour contrer les émissions de carbone. Des représentants du secteur privé ont aussi parlé de l’importance économique des forêts. Par exemple, au Pérou, de plus en plus d’entreprises investissent dans des produits, des pratiques et des services forestiers à l’appui des communautés autochtones et rurales. Le Pérou est recouvert de terres forestières à 60 % et de nombreuses communautés autochtones en dépendent pour leur survie. De telles initiatives de soutien améliorent directement et grandement leur qualité de vie. Au Canada et aux États-Unis, plus de 10 millions d’hectares de terres forestières gérées par des communautés autochtones sont certifiés selon les normes SFI. Nous favorisons activement les relations progressives avec les Autochtones par le biais de partenariats et d’initiatives qui ont pour but de promouvoir la confiance, la conservation, l’engagement communautaire et l’éducation.

Un groupe d'orateurs est réuni devant un public

Des groupes autochtones de partout au monde ont participé et ont plaidé pour un renforcement des droits des Autochtones et des droits de la personne.

Impacts d’APLA Canada et de la Sustainable Forestry Initiative

Je suis très fière de la participation active d’APLA Canada et de la SFI dans la lutte mondiale pour les droits des Autochtones et contre le changement climatique.

SFI favorise la durabilité à partir de solutions forestières. Comme l’ont mentionné les chefs de file de nombreux pays lors de la conférence, nous croyons que la forêt fait partie intégrante de la solution à beaucoup de problèmes environnementaux. Par sa contribution à la résolution d’enjeux liés au changement climatique et son engagement soutenu envers la création de produits forestiers durables, SFI contribue chaque jour au développement de solutions concrètes pour la planète.

APLA Canada a pour mandat d’encourager les jeunes à faire carrière en environnement. Nous créons des emplois verts et nous offrons d’importants services de soutien, y compris des programmes de mentorat et d’orientation sur les choix de carrière. Les jeunes sont prêts à faire leur part pour l’environnement. Ils choisissent d’acquérir de l’expérience dans les domaines liés à l’environnement, comme la gestion des écosystèmes et de la faune, l’aménagement forestier, les loisirs en plein air et l’interprétation de la nature. Nous avons une tâche importante. Il faut former la prochaine génération de chefs de file en foresterie et en conservation, ceux qui vont jouer un rôle de premier plan dans la résolution des enjeux liés au changement climatique.

Deux personnes portant des vêtements imperméables, debout dans un marécage

Ben Siebert et Marissa Bischoff, employés par Canards illimités Canada par le biais du programme des emplois verts d’APLA Canada, travaillent à la préparation et la mise en œuvre de plans de restauration des habitats fauniques en Colombie-Britannique.

Ce que je retiens de la conférence

À la conférence COP25, il y avait du nouveau chaque jour. J’ai rencontré des gens de nombreux pays, tous passionnés de l’environnement, et j’ai appris énormément. Bien entendu, trouver des solutions aux enjeux du changement climatique est extrêmement compliqué. Toutefois, j’ai remarqué quelque chose tout au long du congrès. Tout le monde cherche à faire mieux pour l’environnement et tous veulent aider ceux qui ressentent le plus lourdement les effets du changement climatique. La forêt est au cœur de la solution de beaucoup de problèmes environnementaux.

En savoir plus sur le rôle de la SFI dans l’atténuation des effets du changement climatique (vidéo).

Remarque : J’étais une des cinq délégués jeunesse choisie par l’Association canadienne pour les Nations Unies pour assister à la conférence COP25. J’ai été invitée à présenter une demande parce que j’ai travaillé comme aide-consultante pour le Programme des Nations Unies pour le développement au Vietnam en 2018. Les coûts de ma participation ont été entièrement défrayés par Environnement et Changement climatique Canada.

NOUVELLES CONNEXES

Former une main-d'oeuvre résiliente et diversifiée

Former une main-d’oeuvre résiliente et diversifiée: Rapport Annuel 2023

Nous sommes ravis de publier notre rapport annuel 2023 – d’une autre année occupée pour Apprendre par les arbres Canada! Nous avons poursuivi notre travail visant à offrir un apprentissage tout au long de la vie par le biais de l’éducation environnementale et forestière et des plans de carrière.   Depuis 2018, APLA Canada a soutenu plus de 7 600 emplois verts et a attribué 50 % de ses placements à des femmes et 15 % à de jeunes autochtones. Nous…

LIRE LA SUITE

Emily Prouse sitting on a picnic table with a dog.

UN BESOIN DE VITESSE ET D’ÊTRE EN PLEIN AIR

Un article d’Emily Prouse Pendant deux étés, dans le cadre de mon emploi vert d’Apprendre par les arbres Canada (APLA Canada), j’ai eu la chance de travailler à la conception et la construction de sentiers de vélo de montagne, ce qui m’a permis de réunir ma passion pour le plein air et mon amour du vélo de montagne. Le fait d’être payée pour construire des sentiers dans les magnifiques forêts à l’extérieur de ma ville natale de Quesnel, en Colombie-Britannique,…

LIRE LA SUITE

Vérité, respect et réconciliation pour tous

SEMAINE DE LA VÉRITÉ ET LA RÉCONCILIATION 2023

À la fin de septembre, le Canada commémore la Semaine de la vérité et de la réconciliation 2023, qui se terminera par la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation et la Journée du chandail orange le 30 septembre. Au Canada, on estime que plus de 150 000 enfants autochtones ont été enlevés à leur famille et envoyés dans des pensionnats entre 1831 et 1996. Dans ces écoles, les enfants ont appris à haïr leurs langues, leurs cultures,…

LIRE LA SUITE

Les emplois verts d'APLA Canada a placé des jeunes adultes dans plus de 7000 emplois vert depuis 2018

APPRENDRE PAR LES ARBRES CANADA CÉLÈBRE L’INVESTISSEMENT DANS LES FUTURS LEADERS DE LA FORÊT ET DE LA CONSERVATION

Ottawa, ON — Aujourd’hui, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, et l’honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, ont annoncé un financement de 7,54 millions de dollars sur deux ans pour employer des jeunes dans le domaine de la conservation du patrimoine naturel et culturel avec des organisations partenaires. Le gouvernement du Canada a accordé ce financement à Parcs Canada dans le cadre de…

LIRE LA SUITE

ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER